Eglise Notre-Dame-de-l'Assomption de Morteau
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saintmartin2017
Cahors, France69 contributions
mai 2019 • En couple
Une église romane au cœur d'un vieux village (faire le tour du chevet, la baie encadrée de colonnettes à chapiteaux historiés est intéressante), et quand on rentre une féérie, toute la splendeur du baroque catalan ! 5 rétables dorés à la feuille, des "monuments" exceptionnels début XVIIIème, une série de tableaux en relief inspirés de Poussin, enfin une remarquable mise au tombeau dont les personnages sont vêtus de tissus empesés d'époque. Vraiment passionnant, pour amateurs bien sûr. Merci à la gardienne des clés pour sa gentillesse et ses connaissances...
Écrit le 30 mai 2019
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Nadine C
450 contributions
août 2018 • En couple
D’abord prieuré de style roman (XI et XIIe), puis après une restauration (aux XVII et XVIIIe), église paroissiale, cette construction d’apparence extérieure modeste possède un intérieur baroque remarquable.
Dorures et scènes religieuses à profusion sont expliquées par une dame accueillante et experte qui vous fera découvrir les merveilles de ce style théâtral, riche et bouillonnant.
Dorures et scènes religieuses à profusion sont expliquées par une dame accueillante et experte qui vous fera découvrir les merveilles de ce style théâtral, riche et bouillonnant.
Écrit le 10 août 2018
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Dany
Besançon, France12 contributions
déc. 2016 • En couple
Nous allons voir l'immense crèche qui orne l'église. A voir une fois dans sa vie ! Une Association s'occupe de cette installation et vraiment pour leur engagement, j'ai laissé des sous, absolument sans regrets...
Écrit le 7 octobre 2017
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Dominique V
Les Fins, France106 contributions
janv. 2017 • En famille
Une superbe crêche a été exposée pendant la période de Nöel tés réaliste dans cette église trés bien rénovée .C'était vraiment spectaculaire .
Écrit le 31 janvier 2017
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Sylviane D
Paris, France5 080 contributions
août 2016 • En solo
L'église mérite une visite. Simple et dans le même temps pleine de caractère. On peut s'y recueillir en toute quiétude.
Écrit le 17 août 2016
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J-marc P
9 contributions
août 2016 • En solo
Jolie église ⛪.. A voir et en très bonne etat.. Surplombant légèrement le Doubs jolie vue...très souvent ouverte...
Écrit le 4 août 2016
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MisterMayers
Strasbourg, France623 contributions
juin 2016 • En couple
Belle église en pierre avec un très beau clocher coiffé d'un dôme à impériale. A l'intérieur, les pierres apparentes et les voutes donnent un très bel aspect.
Écrit le 26 juin 2016
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Pierre G
Toulon, Provence-Alpes-Cote d'Azur, France19 900 contributions
sept. 2014 • En solo
L’Eglise, dite aussi de Sainte-Marie, se trouve sur une charmante et discrète petite place. Un olivier en sentinelle semble veiller sur la grille, bel ouvrage de ferronnerie qui ferme le porche, et sur le portail roman qui en marque l’entrée. Remarquez le clocher-mur, percé de trois ouvertures en plein cintre, couvert d’une toiture à deux pentes à degrés, et son cadran d’horloge au positionnement inhabituel.
L’édifice de style roman, à nef unique et transepts saillants, présente un plan en forme de croix latine, avec une abside ornée de décors en dents d’engrenage et deux absidioles.
A l’intérieur se trouve un très riche mobilier (presque entièrement classé), dont une Vierge romane (reliquaire) du 12ème siècle et un retable (maître-autel) réalisé entre 1663 et 1665 par Louis Génerès, qui sont les pièces les plus anciennes. Réalisés dans le premier quart du 18ème siècle et attribués, dans leur globalité anonyme, à un sculpteur dénommé Thierry, dit le Maître d’Espira, sont : le retable du Christ, le retable du Rosaire (1702 à 1725), le retable des Trois archanges (ou de Saint-Joseph, vers 1710) et le retable de Saint-Jean-Baptiste (1723) ; le même artiste (et son atelier) est crédité des deux panneaux consacrés à la Vierge et de celui, remarquable, du Massacre des innocents (inspiré d’une gravure à partir d’un tableau de Rubens), des décorations de la chaire (1710) et de la réalisation des deux confessionnaux.
De l’atelier du grand retablier catalan Joseph Sunyer (auteur notamment des retables de Prades et Collioure), et du 18ème siècle également, seraient les panneaux représentants les Sept sacrements (inspiré de gravures d’après Poussin), les deux anges encadrant aujourd’hui le retable du Christ et la superbe Mise au tombeau.
Le tableau représentant Saint-Matthieu et l’ange (1709), est signé d’Antoine Guerra le jeune qui fut peintre officiel de la Cour de Philippe V, roi d’Espagne.
Quelques toiles et statues (17ème et 18ème) complètent le riche mobilier dont l’unité d’exécution, dans un relatif court laps de temps, rehausse l’harmonie d’ensemble.
Enfin, remarquez les quatre décors peints utilisés jadis pour la Semaine Sainte : ce sont des "monuments" en Catalogne et Roussillon, des "cartelami" ou "apparati effemeri" en Ligurie ou encore des "sepolcri" en Corse. Il en existe peu d’exemplaires, remisés ou détruits qu’ils ont été avec le temps, mais font heureusement l’objet, depuis 2005, d’une campagne de réhabilitation, sauvegarde et mise en valeur aussi bien en Espagne, qu’en France et en Italie. C’est le projet "Arc latin", dont les premières rencontres se sont déroulées à Perpignan en novembre 2006 afin de dresser un état des lieux. Une initiative du plus grand intérêt, pour la préservation de notre patrimoine.
Avant de sortir, observez la roue à cloches qui signalait les offices aux paroissiens. Si votre visite est accompagnée par quelqu’un du village, vous aurez peut-être la chance que votre guide la fasse tourner pour vous rendre compte de la portée de son assourdissant appel pastoral.
L’édifice de style roman, à nef unique et transepts saillants, présente un plan en forme de croix latine, avec une abside ornée de décors en dents d’engrenage et deux absidioles.
A l’intérieur se trouve un très riche mobilier (presque entièrement classé), dont une Vierge romane (reliquaire) du 12ème siècle et un retable (maître-autel) réalisé entre 1663 et 1665 par Louis Génerès, qui sont les pièces les plus anciennes. Réalisés dans le premier quart du 18ème siècle et attribués, dans leur globalité anonyme, à un sculpteur dénommé Thierry, dit le Maître d’Espira, sont : le retable du Christ, le retable du Rosaire (1702 à 1725), le retable des Trois archanges (ou de Saint-Joseph, vers 1710) et le retable de Saint-Jean-Baptiste (1723) ; le même artiste (et son atelier) est crédité des deux panneaux consacrés à la Vierge et de celui, remarquable, du Massacre des innocents (inspiré d’une gravure à partir d’un tableau de Rubens), des décorations de la chaire (1710) et de la réalisation des deux confessionnaux.
De l’atelier du grand retablier catalan Joseph Sunyer (auteur notamment des retables de Prades et Collioure), et du 18ème siècle également, seraient les panneaux représentants les Sept sacrements (inspiré de gravures d’après Poussin), les deux anges encadrant aujourd’hui le retable du Christ et la superbe Mise au tombeau.
Le tableau représentant Saint-Matthieu et l’ange (1709), est signé d’Antoine Guerra le jeune qui fut peintre officiel de la Cour de Philippe V, roi d’Espagne.
Quelques toiles et statues (17ème et 18ème) complètent le riche mobilier dont l’unité d’exécution, dans un relatif court laps de temps, rehausse l’harmonie d’ensemble.
Enfin, remarquez les quatre décors peints utilisés jadis pour la Semaine Sainte : ce sont des "monuments" en Catalogne et Roussillon, des "cartelami" ou "apparati effemeri" en Ligurie ou encore des "sepolcri" en Corse. Il en existe peu d’exemplaires, remisés ou détruits qu’ils ont été avec le temps, mais font heureusement l’objet, depuis 2005, d’une campagne de réhabilitation, sauvegarde et mise en valeur aussi bien en Espagne, qu’en France et en Italie. C’est le projet "Arc latin", dont les premières rencontres se sont déroulées à Perpignan en novembre 2006 afin de dresser un état des lieux. Une initiative du plus grand intérêt, pour la préservation de notre patrimoine.
Avant de sortir, observez la roue à cloches qui signalait les offices aux paroissiens. Si votre visite est accompagnée par quelqu’un du village, vous aurez peut-être la chance que votre guide la fasse tourner pour vous rendre compte de la portée de son assourdissant appel pastoral.
Écrit le 29 septembre 2014
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