Chère Madame,
Audiard disait : "C'est à ça qu'on les reconnaît."
Si vous ne comprenez pas la référence, cherchez-la, elle parle de vous. Oui, j'ai effectivement demandé à ce que vous quittiez mon établissement. Vous parlez de menace, je dirais plutôt que je l'ai fait avec une certaine classe, en ne vous faisant rien payer. Vous étiez insupportable et vous m'avez littéralement pourri l'ambiance en parlant à haute voix (en hurlant même), pour bien vous faire entendre des autres clients, qui étaient gênés par la situation.Heureusement, certains clients m'ont soutenu en parlant fort à leur tour et en disant : "C'est vraiment très bon, monsieur." Un grand merci à eux pour le coup de main. Concernant la seiche pas assez cuite, vous aviez peut-être raison. Mais en venant chez moi, vous avez appris qu'en parlant mal au personnel, on peut désormais se faire virer d'un restaurant.Oui, madame, on a le droit de renvoyer un plat sans problème, mais on a aussi le droit de respecter les gens. Je précise que je ne me suis pas du tout moqué de vous, j'étais sérieux. Je pense que vous l'avez compris en vous réfugiant dans votre voiture pour écrire de faux avis avec votre maman, qui a écrit un faux texte en se faisant passer pour une table à côté, soi-disant outrée par la situation.Dommage que, en me penchant sur le profil de ce faux avis, je vous ai reconnue en vacances, avec maman et le beau-frère à Marrakech, bras dessus bras dessous. Depuis, le faux avis a été supprimé. Cela confirme ce que je vous disais sur Audiard : ça parle de vous.Je rassure nos lecteurs : vous pouvez venir tranquilles au DiP et me renvoyer un steak pas assez cuit. En général, je m'excuse, je redresse l'assiette comme il se doit, et je ne vous mets pas à la porte ! Promis, juré.Arnaud Gérant, DiP Restaurant